Ce projet pluridisciplinaire et plurilingue, soutenu par l’AEFE, a pour objectif de développer les compétences linguistiques, scientifiques et humanistes des élèves, d’enrichir leur culture, d’aiguiser leur sens critique, de les amener à réfléchir sur la question du statut des femmes et de favoriser le travail en équipe.
Les classes de 3e (Madame Ayoub, professeur de Français, les élèves, aidés par Madame J. Dakik) ont choisi de travailler deux nouvelles de Marguerite Duras, Le Coupeur d’eau et les Fleurs de l’Algérien, et d’en faire une lecture théâtralisée.
Le refrain de la chanson de Leo Ferré, Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, a servi de leit-motiv au spectacle. Projetés sur le fond de la scène, des visages en noir et blanc tirés d’un film de Eisenstein.
La sobriété de la mise en scène, la dignité des attitudes et la gravité du ton ont créé une atmosphère faite de profondeur soulignant le tragique des situations. L’auditoire a suivi ce spectacle dans le silence de ceux qui, touchés au cœur, ne peuvent qu’exprimer ainsi leur adhésion au travail présenté.
